Le confinement a t-il redoré l’image des réseaux sociaux ?
Souvent décriés, fautifs de tous les maux de la société moderne, considérés comme la porte ouverte à de nombreuses dérives et au cœur de scandales planétaires, les réseaux sociaux semblent avoir retrouvé une nouvelle jeunesse lors de cette période inédite de confinement.
Ils se sont encore un peu plus invités dans notre quotidien.
Ainsi les utilisateurs d’appels vidéos ont été multipliés par 2 sur Messenger et WhatsApp. Privés de relations sociales “pour de vrai”, nous nous sommes connectés pour nous rapprocher virtuellement, nous voir “en vrai”. Une majorité de Français (55%) auraient même du mal à vivre le confinement sans les réseaux sociaux et près d’un quart (22%) ne pourraient même pas l’envisager (1).
Tremplins de rencontres, d’entraides, de liens.
Nous avons tous vécu ces élans de solidarité, les Français ont bougé, lancé des initiatives solidaires, répondu présents aux appels pour s’aider les uns les autres.
Notre quotidien s’est déplacé sur ces plateformes parce que, au delà de maintenir de lien avec ses amis, sa famille, ils ont permis d’organiser l’entraide. Début avril plus de 500 000 Français avaient déjà rejoint des groupes solidaires pour se rendre service entre voisins, pour aider le personnel soignant à se loger ou encore pour soutenir les les commerçants locaux.
Les 2 initiatives lancées par Facebook “ensemble à la maison” et “ensemble solidaires” ont obtenues plus de 13 millions d’interactions. David Guetta, en 2 heures de live a collecté 600 000 € pour les Hôpitaux de Paris.
On peut d’ores et déjà se poser la question “Et après ?”.
Michelle Gilbert, directrice communication Facebook France et Sud Europe considère que cet élan de solidarité sans précédent va continuer après le confinement.
Distraire
Dans ce quotidien bouleversé, les réseaux sociaux ont également répondu à un besoin majeur dont nous étions privés par la fermeture imposée des cinémas, salles de théâtre et par l’annulation de centaines de représentations et de concerts : distraire.
Sketchs, parodies, concerts… ont été regardés et échangés par de nombreux Français : plus d’un sur deux (52%) a déclaré s’être rendu sur les réseaux pour y chercher de la distraction ou du rire(1).
Le confinement aura mis la lumière sur les belles choses des réseaux sociaux : servir de lien, se divertir, s’entraider… juste être ensemble !
(1)Étude CSA pour LinkedIn France – Questionnaire auto-administré en ligne entre le 27 mars et le 31 mars 2020 auprès d’un échantillon représentatif de 1 002 Français âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession, région et taille d’agglomération).
Florence Rodier, Responsable stratégie de marque
Eliette, l’agence de communication du Groupe Sud Ouest dédiée à la stratégie de marque
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